FleurCharnier<p>D’ailleurs, selon The American Journal of Psychiatry, une dimension organique intervient dans le déterminisme des conduites délinquantes : le comportement antisocial serait lié à un dysfonctionnement de l’amygdale (limbique), données de neuro-imagerie à l’appui [38].</p><p>Contrairement à la métaphore policière ou judiciaire du « traitement » de la délinquance, de la même manière que l’on « traite » des données informatiques, ou encore des mauvaises herbes, donnant à la « gestion » de tout problème une réponse froidement technique, le traitement médical est ici pris au sens littéral : un trouble du comportement chez l’enfant comme chez l’adulte, tel que « l’agressivité » – qui comme chacun sait n’a jamais de cause politico-économique [<-phrase ironique] –, relève effectivement d’un traitement par antipsychotiques [39].</p><p>Heureusement que la stratégie du choc psychologique n’a plus besoin d’inclure la décharge électrique dans ses méthodes de persuasion : le collier électrique antiaboiement est réservé aux chiens, et le Taser ne fait pas encore partie de la panoplie des soignants.</p><p>Les hommes ne fonctionnent pas comme ça, depuis que « l’homme-machine » a remplacé l’homme désirant vulnérable, et n’ont donc plus de raison d’être agressifs – sauf s’ils sont malades.</p><p>Le bracelet électronique et le fichage informatique suffiront, avec la caution bienveillante de la médecine.</p><p>3/3 18/n <a href="https://octodon.social/tags/Bienveillance" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>Bienveillance</span></a> <a href="https://octodon.social/tags/Fichage" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener noreferrer" target="_blank">#<span>Fichage</span></a></p>